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« Tout ici vient à l’esprit Ravel, et pourtant aucune des musiques entendues n’est réellement la sienne. Bercé par ses rythmes teintés d’espagnol, emporté par une danse du passé (une valse ou une furlane, une pavane ou un rigodon), Andy s’est plongé dans son monde liquide de jeux d’eau en miroir. Se nourrissant de ses archaïsmes orientalistes, il a étudié les horloges de sa musique, prenant le contrôle de ses drones et de ses cloches.
Comme Jean Echenoz avait fait de Maurice Ravel une figure ressemblant à un roman, il était tout à fait logique pour Andy Emler de créer une fiction à partir de son travail : un homologue en musique pour raconter une autre version de l’histoire de Ravel. »